Sonia Shutes (Bordeaux)
→ historique personelSonia a commencé sa carrière musical au CRD d'Auxerre, où elle a appris la flûte traversière, puis le piano classique, tout en étant dans des chœur, d'abord d'enfants, puis dans le jeune chœur fénminin et même la classe de chant lyrique ainsi que l'atelier lyrique.
Alors qu'elle poursuivait des études scientifiques, elle a continué son implication dans les chœur de ses écoles. Mais à présent elle se lance dans un carrière purement musicale. Elle prend actuellement de cours de direction de chœur au conservatoire de Bordeaux.
Anne Fontana (Pauillac)
Notre groupe vocal peut s’apparenter à un ensemble de solistes puisqu’on compte seulement deux à trois personnes par pupitre. Cela implique un
engagement accru de chaque chanteur, qui ne peut compter que sur lui-même, contrairement aux grands ensembles vocaux. Donc un travail personnel
plus exigent et régulier des choristes. Très stimulant pour la chef !
Notre configuration en arc de cercle, rendue possible par ce petit effectif, permet une plus grande complicité entre les chanteurs, sur scène
et en répétition. L’échange est plus facile. Je parle des plaisanteries lancées pendant les répétitions, mais aussi de la symbiose que nous
recherchons dans les concerts. Mon souhait ? Me fondre parmi les chanteurs pour qu’on devienne un véritable ensemble de solistes autonomes, qui
chantent et respirent à l’unisson.
Corinne David (Hourtin) (depuis 2022)
→ historique personel
Elisabeth Darricau (✝︎) (Hourtin) (jusqu'à 2022)
→ historique personelDepuis quelques années, je côtoyais Elke et Christian dans le cadre de l'ensemble vocal Ariana-Médoc, dirigé alors par René Rey. En 2016, Christian m'a informée d'un projet qui lui tenait à cœur : constituer un petit groupe désireux de chanter a cappella. À ce moment-là, considérant que ma santé ne me permettait pas un engagement fiable, j'ai décliné l'offre. En août 2017, alors que je croyais l'idée abandonnée, j'ai reçu un appel téléphonique de Christian : son projet était sur le point de se réaliser. Impossible de résister à cette seconde sollicitation ! Me voilà donc, contre vents et marées, embarquée dans cette aventure. Ce chant partagé, où chacun essaie de donner le meilleur de lui-même, fortifie ; il aide à mettre entre parenthèses les difficultés et les angoisses.
Maryelle Lembeye (Saint Laurent)
Petite chorale ou chorale plus importante, je chante parce que j’aime et j’ai toujours aimé chanter. Chanter libère mes émotions, cela détend et déstresse. Quand je chante j’oublie mes soucis. J’aime le chant choral pour sa dynamique de groupe, le partage. Dans un chœur je me sens portée par la voix des autres et j’éprouve une joie simple à partager ces moments avec des personnes qui aiment chanter.
Elke Schwichtenberg (Saint-Vivien)
→ historique personel
Pour moi, chanter signifie joie, bonne humeur et gaité : j’ai chanté tout au long de ma vie. D’abord dans des groupes de jeunes, puis dans la chorale
de l’école; j’ai appris à jouer de la guitare pour m’accompagner quand je chantais.
Et j’ai toujours eu très envie de prendre des cours de chant, ce que je n’ai fait toutefois que beaucoup plus tard, quand j’en ai eu enfin le temps et la
possibilité, après mon départ à la retraite, en France, mon nouveau pays. Dans le chœur Crescendo – auprès de Guy Varennes - j’ai trouvé alors un répertoire vocal
qui répondait à tous mes vœux. Chanter dans un groupe avec d’autres personnes a pour moi toujours quelque chose de merveilleux. Et cela a continué lorsque je
suis devenue membre d’Ariana, quelques années plus tard. C’était une musique différente, les exigences étaient différentes, mais le plus important là aussi
était de chanter ensemble.
Et maintenant – Crescendo n’est plus qu’un souvenir depuis longtemps - voici un autre défi : chanter a capella demande à la fois de bien se concentrer, de se
laisser aller avec la mélodie, d’entrer en harmonie avec les chanteurs et chanteuses autour de moi, c’est complètement différent de ce qu’était le chant pour
moi dans ma jeunesse. Je savoure le chant d’une tout autre façon qu’autrefois, et je me fais à l’avance une joie de chaque répétition avec le groupe.
Et lors des concerts qui s’ensuivent, nous pouvons peut-être partager avec d’autres personnes l’enthousiasme que nous avons ressenti…
Florence Guillot (Hourtin) (jusqu'à 2019)
Les chants dits "traditionnels" parlent au coeur de ceux qui les écoutent. Ils éveillent aussi la fine pointe de l'âme de ceux qui les pratiquent... tel est mon sentiment lorsque nous sommes, ensemble à l'unisson, dans nos pupitres différents, pour interprêter de belles pages de musiques anciennes. L'exigence d'Anne sur les détails nous invite à nous mettre sur la pointe des pieds pour restituer le meilleur de ces polyphonies. Chaque répétition est un moment de complicité précieux, chaque représentation en public une joie partagée !
Françoise Musso (Saint Laurent) (jusqu'à 2020)
J’ai toujours aimé chanter : chant profane et religieux, chant choral, chant lyrique ... Aussi, lorsque Christian m’a proposé de participer à la création d’un petit chœur de chant Renaissance a capella, je n’ai pas dû hésiter plus de ... 20 secondes ! Un petit groupe : on ne peut pas s’appuyer sur les autres mais il faut être parfaitement avec eux. A capella : le chant seul ! Pas de musique pour nous envelopper, nous soutenir ou ... parer à nos faiblesses ! Renaissance : j’aime les chants de cette période. La mélodie est pure, avec des accords originaux qui parlent à notre sensibilité, à nos émotions. Ces chants sont très bien mis en valeur a capella. Conciliant rigueur et plaisir, ce petit ensemble vocal est un défi et un bonheur !
Jacqueline Tabuteau (Bordeaux)
→ historique personel
Fin 2016, j’ai fait la connaissance de Elke et Christian à l’occasion d’une manifestation historico-culturelle qu’ils avaient
organisée en Médoc. De transcription en traduction, je suis ainsi progressivement … tombée dans la marmite de potion magique
de Médoc-Actif !
Choriste régulière dans un chœur « classique » comptant 20/25 personnes et choriste occasionnelle en grand chœur, je n’ai pas
hésité longtemps lorsqu’ils m’ont proposé de venir chanter dans un petit groupe a capella : c’était pour moi une expérience
nouvelle qui ne pouvait qu’être intéressante… si j’étais acceptée !
Sous la houlette toujours encourageante d’Anne, nous avons travaillé la technique, bien sûr, mais aussi développé l’écoute mutuelle
à l’intérieur du groupe : ce n’est pas si facile que ça, mais c’est très gratifiant. Chanter est un vrai bonheur, et le bonheur, ça
se partage !
Françoise Boita (Carcans) (depuis 2022)
→ historique personel
Fin 2016, j’ai fait la connaissance de Elke et Christian à l’occasion d’une manifestation historico-culturelle qu’ils avaient
organisée en Médoc. De transcription en traduction, je suis ainsi progressivement … tombée dans la marmite de potion magique
de Médoc-Actif !
Choriste régulière dans un chœur « classique » comptant 20/25 personnes et choriste occasionnelle en grand chœur, je n’ai pas
hésité longtemps lorsqu’ils m’ont proposé de venir chanter dans un petit groupe a capella : c’était pour moi une expérience
nouvelle qui ne pouvait qu’être intéressante… si j’étais acceptée !
Sous la houlette toujours encourageante d’Anne, nous avons travaillé la technique, bien sûr, mais aussi développé l’écoute mutuelle
à l’intérieur du groupe : ce n’est pas si facile que ça, mais c’est très gratifiant. Chanter est un vrai bonheur, et le bonheur, ça
se partage !
Christian Büttner (Saint-Vivien)
Elke et moi, nous avons déjà chanté dans différents chœurs. Mais j’ai souvent regretté l’engagement très variable des choristes
et les programmes qui ne me plaisaient pas toujours. J’avais donc toujours vaguement en tête l’idée d’une formation a capella avec
un répertoire Renaissance.
Lorsque Anne Fontana, la chef du chœur Ariana-Médoc m’a averti qu’un ténor, Gilbert, que je connaissais déjà par notre cours de chant, cherchait
un nouveau groupe, j’ai repris sérieusement mon idée d’un groupe de chanteurs, qui soit indépendant autant des instruments accompagnateurs
que des lieux où se produire, et j’ai commencé à m’occuper de son organisation. De quoi a-t-on besoin pour un petit groupe de chanteurs ?
Où peut-on répéter ? Comment gérer le côté administratif ?
Anna Fontana s’était proposée pour assurer la direction musicale, ça c’était fait (mis à part, le tarif de ses honoraires). Il était
évident pour moi qu’il nous fallait nous placer sous les auspices d’une structure organisée, car je ne voulais en aucun cas créer une
association. Je me suis donc mis en contact avec le directeur de l’université musicale d’Hourtin, qui à son tour me recommanda au directeur
de l’école de musique locale. Et grâce à lui, j’ai pu trouver un accord avec Yves, un choriste d’Hourtin, que j’avais entretemps gagné à notre
projet : l’école de musique gèrerait le côté administratif et nous pourrions avoir une salle de répétition. En contrepartie, nous nous
produirions une fois par an lors de l’un des concerts de fin d’année.
Fort de ces informations, j’ai pu parler du projet à des chanteuses et chanteurs motivés que je connaissais, si bien qu’au début nous étions
2 sopranes, une alto, un ténor et 2 basses.
Anne nous fit une proposition d’honoraires qui nous convenait et nous avons pu contacter d’autres choristes. C’est ainsi que nous sommes
(presque) arrivés à l’effectif souhaité de 12 choristes, effectif nécessaire pour rester flexibles.
Gilbert Sotto (Hourtin)
J’habite en Médoc depuis 6 ans mais je fais du chant lyrique depuis une dizaine d’années en tant que ténor. Lors de mon arrivée en Médoc j’ai
recherché un groupe pour continuer mon éducation de chanteur lyrique et participer en spectacle à des œuvres éclectiques telles que opéra, opérette,
chant lyrique... J’ai donc participé en tant que ténor à des spectacles cabaret, Orphée aux enfers, chants sacrés etc.
Ayant quitté le groupe de chant lyrique auquel j’appartenais depuis 6 ans, j’ai recherché d’autres groupes dans le Médoc. Je me suis alors adressé
à Anne Fontana qui dirige déjà quelques chorales dans le Médoc. Elle m’annonça qu’un groupe d’environ 8 personnes était en train de se créer.
Il s’agit d’un groupe de chant a cappella qui comme son nom l’indique ne requiert pas de musiciens ni d’orchestre d’accompagnement. Dès le début
de cette année nous avons commencé à apprendre des chants de la renaissance à plusieurs voix. Soprano, Alti, ténor et basse. Après plusieurs mois
de répétition, nous présentons en spectacle en ce moment des chants du Moyen Âge et de la renaissance.
C’est une expérience tout à fait originale et difficile, puisque la justesse de nos voix n’est assistée par aucun instrument. Lors de spectacles,
le public est conquis par la simplicité, l’harmonie des 4 voix, et la spécificité d’un groupe « a cappella »
Yves Courrier (Hourtin)
J'ai toujours pratiqué la musique: guitarre, piano et chant, tant classique que variété. Ce qui me plait dans le groupe de Hourtin, c'est le chant a capella: c'est une pratique très exigente mais dont les résultats sont très gratifiants. Le travail en petit groupe permet également de créer des liens amicaux très agréables. Merci à Christian, Anne et Rainer Halter d'avoir rendu cette expérience possible dans le cadre de l'Ecole de musique de Hourtin.
Bernard Marchand (Arsac) (jusqu'à 2022)
Mon entourage m'interroge souvent sur les raisons qui poussent certains à chanter au sein d'une chorale et, contrairement à ce que l'on pourrait penser,
la réponse n'est pas si facile ! Quelques uns invoqueraient le besoin de sortir de son quotidien, les uns se déclareraient en recherche d'amis ou de
connaissances, les autres parleraient de fuir un stress professionnel et tous ces prétextes seraient évidemment respectables.
En ce qui me concerne, amateur de musique et d'opéras, je n'ai malheureusement pas eu le loisir d'apprendre la pratique d'un instrument. Le chant a édulcoré
cette frustration car, comme l'ensemble des humains je possédais, dés la naissance, le possibilité de chanter : ma voix ! Le chant est l'un des plus simples
moyens de s'exprimer musicalement et de plus, il ne requière aucun apprentissage initial !
Personnellement dans un pupitre de basse, je participe à deux chorales différentes dont l'une comprend plus de quarante cinq chanteurs (dont neuf basses) et
l'autre seulement douze choristes (dont trois basses). L'exigence n'est pas identique car il est évident qu'au milieu de neuf basses, un petit manquement de
l'un d'eux restera inaudible, alors qu'une défaillance d'un participant sur trois peut être fatale. Cette responsabilité me porte et me satisfait.
Je considère une chorale comme une entité où doit s'imposer l'unité alors même qu'elle comprend plusieurs personnalités de culture, d'envie et de caractère
différents. C'est une école de l'humilité où l'on doit apprivoiser sa propre voix, où chacun est important … mais pour le bien de tous, où il faut s'entendre
... mais en même temps apprendre à écouter son voisin, avoir le désir de progresser … mais ensemble !
Et à la fin du concert, être envahi par l'émotion que traduit les applaudissements du public conquit. Un pur bonheur !
André Pennec (Listrac)
Quel plaisir de chanter ! C’est vraiment pour moi un exutoire qui permet de « nettoyer » la tête : fi des tracas quotidiens, vive l’allégresse apportée par notre sympathique groupe a capella ! L’exercice musical qui nous est demandé est, cependant, exigeant mais tellement gratifiant ! Et on ressent dans notre petit chœur un partage, une solidarité et souvent des émotions qui nous apportent beaucoup de joie dans nos… cœurs.