Les 1001 repas

 

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Il était une fois une commune en Médoc qui s’appelle toujours Cissac où un très grand nombre de gens affamés passaient après de longs kilomètres de course fatigante et qui par conséquent avaient droit à la clémence de leurs compatriotes. Ceux-ci décidèrent de donner à manger à ceux qui avaient faim. Cette décision, prise à l’unanimité par les habitants de ladite commune du Médoc semblait être sans problème jusqu’au moment où l’on comptait ceux qui demandaient à manger. Après ce calcul on se rendit compte du fait que le projet envisagé dépassait tout ce qui avait été fait jusqu’à ce jour dans la commune. Quelqu’un, on ne sait plus qui, dit même qu’il fallait avouer qu’il était impossible de réaliser le projet en question. Après cela, quelques secondes de silence déçu, et une voix résolue qui rappelait un mot de Napoléon : « Impossible n’est pas deançais ».

Et de continuer : « Il y a des associations dans notre commune qui brûlent de montrer de quoi ils sont capables, donnons-leur la chance de le montrer. »

Et on la leur donna. Avec des résultats remarquables. Les associations mobilisèrent nous, les adhérents et nous nous mîmes au travail. On prépara dans une ambiance des plus décontractées d’abord 1001 entrées pour les repas. Et ce dans un temps record. On commença quelques minutes après 8 heures du matin, et on put s’arrêter peu après 10 heures. Et pour toutes les autres choses dont avait besoin ce fut à peu près la même chose. Après avoir préparé les entrées ce fut le tour des experts des grillades qui allumèrent des feux qui après un certain temps livrèrent les braises pour les grills. Vers midi nous attendions avec impatience l’arrivée de ceux pour qui on avait entrepris tout cela. Enfin ils arrivèrent, d’abord en petits groupes, finalement en grand nombre. Et les bénévoles qui avaient préparé tout cela se montrèrent en grande forme, tout cela dans une ambiance où tout le monde souriait. En fin de compte, il n’y avait personne qui avait encore faim, un grand nombre de bénévoles parfois un peu fatigués mais contents de ce qu’on avait fait et une fois de plus le constat que l’union fait la force.


Ulrich Marwedel (Grayan)